L'art urbain le plus international vit à Malaga

 Tags: Culture

Le journal The New York Times recommande Malaga comme une des 52 destinations incontournables de cette nouvelle année 2016, et cela grâce à l’essor culturel de la capitale de la province, que le journal américain attribue à des musées tels que le Musée Picasso, le Centre Pompidou, le Musée Russe ou le Musée Carmen Thyssen. Mais la culture dans la ville de Malaga ne reste pas cantonnée aux musées, cet essor culturel est également visible dans la rue : certaines rues de Malaga sont devenues de véritables galeries d’art urbain contemporain.

L’art urbain à Malaga est passé de l’art de rue contestataire, de l’activisme ou de la rébellion, à un mouvement protégé et soutenu également par les institutions publiques culturelles. Ainsi, de nombreux environnements urbains ont acquis une nouvelle identité chargée de singularité et d’une personnalité propre. Le résultat est le suivant : un véritable héritage artistique et culturel.

Le quartier de l’Ensanche del Muelle Heredia (Quai d’Heredia) est celui dans lequel cet esprit est le plus visible. Connu depuis quelques années comme Soho, le quartier des arts, l’Ensanche est un endroit très proche du Port et du centre historique de la capitale, qui abrite le Centre d’Art Contemporain (CAC Malaga), où est née l’initiative MAUS. Ce projet est défini comme une expérience de création unique dans laquelle les rues deviennent les toiles de travail de nombreux artistes des quatre coins du monde. Obey, Boamistura, Roa ou D*Face, également connu sous le nom de Dean Stockton, font partie des artistes urbains les plus connus internationalement étant passés par ce rendez-vous annuel qui englobe d’autres disciplines de la culture urbaine telles que le skate, la musique, le théâtre ou la photographie.

Une promenade dans le Soho de Malaga est une véritable expérience pour les sens. Vous découvrirez dans ses rues l’œuvre d’artistes locaux, nationaux et internationaux tels que Dadi Dreucol, Manuel Leon, Pejac, Faith47 ou Andi Rivas ; tout ceci a valu à Malaga de faire partie du Google Art Project, la galerie virtuelle du moteur de recherche.

Sans marque reconnue ni reconnaissable, vous trouverez d’autres manifestations de l’art urbain à Malaga dans le lit du fleuve Guadalmedina (où la mairie a convoqué des artistes locaux), le boulevard Adolfo Suárez, résultant de l’enfouissement des voies du Train à Grande Vitesse en Espagne et baptisé « Bulevart », ou encore le quartier de Lagunillas, à proximité du centre et de la place de la Merced, où une association locale cherche à régénérer les espaces dégradés et les terrains, en y apportant une touche de couleur et de créativité, toujours très artistique, sur des murs qui se couvrent de personnages et scènes locaux.

  

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